Nazca, Arequipa et Cuzco

Après les hautes altitudes de la Cordillère Blanche je redescends sur la côte.
Comme j'ai été bloqué à Huaraz plus longtemps que prévu à cause de manifestations estudiantines (c'est très courant à ce qu'il paraît) je dois revoir mon programme. Je me dirige donc directement vers Nazca.
Alors Nazca c'est extrêmement aride. Et c'est dans ce désert que le peuple des "Nazca" justement (entre 1000 av JC et 900 ap JC) a décidé de tracer des figures géométriques bizarres sur le sol (de 30 à 250m de long). Le mystère demeure quant à leur réelle utilité et/ou signification.
Seul moyen de voir ces figures : l'avion. Me voici embarqué dans un petit Cessna (2 pilotes et 5 passagers). La moitié des passagers aura été malade pendant le vol. Il faut dire que ça secouait bien. Bon moi j'en ai vu d'autres donc je n'ai absolument rien ressenti ou presque...

Quand je vous dis que c'est aride

La figure la plus connue : le colibri

L'araignée

Le condor

Après avoir atterri je me dirige vers Arequipa dont le centre historique vaut clairement le détour.

Encore une "plaza de armas" mais de nuit cette fois-ci

Il y avait pas mal de belles choses à voir. Mais ce qui m'a de loin le plus plu c'est le Monasterio de Santa Catalina. Très très beau.

C'est un couvent encore en activité, donc silence...

C'est très coloré

Le cloître des orangers

Un groupe scolaire péruvien qui s'amuse avec une fontaine du couvent

J'oublie souvent que je risque ma vie tous les jours avec tous ces séismes potentiels

Arequipa : 2350m. Je décide de m'élever encore un peu plus vers une ville mythique : Cuzco qui culmine à 3400m. C'est très beau. On sent une ville chargée d'histoire.

La Compañia sur la "plaza de armas"

Les hauteurs de Cuzco

Certains bâtiments actuels s'appuient sur les structures des anciens temples incas. Ici la pierre la plus connue de Cuzco à 12 faces. Pourquoi ne pas tailler à angle droit? Ce serait trop simple.

Il y a bon nombre de sites à voir dans les environs de Cuzco.

Le site de Moray

Selon les archéologues les différents étages de cet amphithéâtre auraient servi à cultiver tout un tas de plantes. La forme des terrasses aurait en effet permis de simuler toute une série de microclimats (température plus chaude en bas au centre et plus fraîche en remontant).

Autre site remarquable : les "salinas de Maras". Une rivière salée (!) descend le long de la vallée. Par évaporation les habitants récoltent le sel. Cela donne un paysage assez stupéfiant.