C'est le début de la "Golden Week" au Japon. C'est un ensemble de jours fériés qui, en faisant le pont adéquat, se transforme en une semaine de vacances pour la plupart des Japonais. Résultat: le prix des hébergements grimpe en flèche et les principaux sites touristiques sont noirs de monde.
Cela ne nous a pas empêchés de continuer à flâner.
Le Kyiomizu-dera qui semble flotter sur la forêt
Une partie des 30000 toris du Fushimi-Inari Taisha
Un petit resto (1 étoile au Michelin) en passant. Celui-ci est spécialisé dans le boeuf. Mais quand je dis boeuf c'est tout le boeuf et principalement les abats. Tendon d'Achille, thymus, estomac, diaphragme mais aussi coeur, artère, ...
Je sais ça n'a pas l'air très appétissant mais, une fois de plus, c'était très bon voire excellent pour certains plats.
Tendon d'Achille
Une partie d'estomac au sésame. Le meilleur plat de la soirée.
Le jeune chef
Foie de boeuf
Soupe à la queue de boeuf
Mousse au foie de boeuf
Accompagnements pour les diverses grillades
Glace au saké
Dernier détail qui a son importance. Le restaurant était situé dans une petite ruelle d'une centaine de mètre. Etait-ce parce que nous étions les derniers clients ou bien parce que nous avions chaleureusement félicité le chef à plusieurs reprises sur sa cuisine lors de notre repas que nous avons assisté à la scène suivante?
Toujours est-il que, après avoir achevé notre festin, le chef nous a accompagné jusqu'à la sortie de son restaurant dans la rue et s'est tenu droit en nous regardant après nous avoir remerciés. Nous nous sommes doucement éloignés en prenant notre temps et en nous retournant régulièrement; le chef était toujours là, figé devant son resto à nous suivre du regard au loin.
Au bout d'une bonne centaine de mètres, lorsque nous avons bifurqué pour changer de rue et avons donc perdu le chef du regard, celui-ci s'est doucement incliné pour nous dire merci, au revoir, je ne sais pas trop.
Le respect au Japon est une vraie valeur.
Il y a des distributeurs de boissons absolument partout dans les villes
Dans la plupart des restos des plats en plastique sont présentés en vitrine. Pas forcément très appétissant mais bien pratique.
Bizarre que dans un pays où l'épure est si appréciée tant de fils électriques viennent gâcher les paysages
Dernier resto à Kyoto (1 étoile Michelin). Là tout le monde connaît a priori: spécialité sushis.
Petite déception ici, toute relative cependant. A force d'être habitué à l'excellence on attend toujours le superbe. C'était simplement bon.
On remarquera le wasabi pris en sandwich entre le poisson et le riz qui relève le goût juste ce qu'il faut
Thon toujours fondant
Omelette légèrement sucrée et riz
