jeudi 28 février 2013

Le Tamil Nadu : Madurai, Rameswaram et Trichy

Ah ! La voici enfin de retour l'Inde que j'aime, celle qui vous en met plein les yeux, les oreilles, le nez et la bouche, celle qui vous exaspère et vous fascine à la fois.
Après le quelque peu polissé Kerala j'ai donc commencé à visiter le Tamil Nadu, état le plus au sud-est de l'Inde rempli de temples immenses où la ferveur religieuse est à son paroxysme.
Je remonte du sud vers le nord en commençant par Madurai.


Temple de Tiruparankundram près de Madurai ; oui les Indiens aiment le feu




A Madurai la visite de l'énorme et magnifique temple Sri Meenakshi s'impose.


Cette tour s'appelle un "gopuram" ; il y en a 11 dans ce temple ; c'est coloré et surcharché, c'est indien quoi !



Dans tous les temples que j'ai visités il y a un éléphant qui, pour quelques roupies, peut vous bénir avec sa trompe



Le temple est envahi de fidèles toute la journée ; et on prie et on prie...





Il n'y a pas d'âge pour commencer



Les gopurams qui se détachent de Madurai, ville typiquement indienne, c'est-à-dire cacophonique.




Toujours à Madurai, le petit temple de Pudu Mandapam, un joyeux bordel : on prie au milieu des commerces et des tailleurs.


Rameswaram est une ville sainte en Inde, la deuxième après Bénarès.
Les pèlerins affluent de tout le pays pour visiter le temple de la ville (photos interdites à l'intérieur), se faire bénir par l'eau des 22 puits du site et finir par quelques ablutions dans l'océan.
Je me suis fait embarquer pour me faire inonder de la tête aux pieds tout au long des 22 puits. J'ai demandé grâce au 7ème. Certes il n'est pas désagréable de se faire asperger de la sorte par de telles températures mais c'est lassant de parcourir le temple de long en large en étant trempé jusqu'aux os. Je ne serai pas "lucky and strong" en ne finissant pas le parcours a déploré le bourreau qui s'occupait de m'inonder toutes les 30 secondes. Tant pis pour moi !...
Rameswaram est située sur une langue de terre qui s'étire quasiment jusqu'au Sri Lanka (on n'est d'ailleurs qu'à quelques dizaines de kilomètres de ce dernier).


On dirait vraiment un petit Bénarès avec l'océan à la place du Gange




Des prêtres officient sur le rivage pour les pèlerins





Tout est sacré ici : le sable...



...l'eau




On vient souvent en famille




Je suis allé jusqu'au bout du bout de la langue de terre à Dhanushkodi.


Sentiment de bout du monde écrasé par le Soleil



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Sur la route entre Rameswaram et Trichy un temple avec plein de statues de chevaux ; ça change de Shiva et Ganesh


A Trichy le gros temple de la ville s'appelle le Srirangam.


Encore des "gopurams" à foison



On ne sait pas trop où commence la ville et où s'arrête le temple



Il en faut des bougies pour tous ces fidèles !




Tous ces temples sont plein de vie



Un arbre à cadenas dans le temple ; quand on a un problème on en met un, quand il est résolu on le retire



Une boutique de bijoux dans le temple ; les Indiennes adorent l'or ; il faut dire que c'est du plus bel effet sur leur peau mate



Vous reprendrez bien un peu de "gopurams" ?



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mardi 26 février 2013

L'Inde du sud : le Kerala

Je viens de passer 5 jours dans l'état le plus au sud-ouest de l'Inde, le fameux Kerala.
On m'avait dit que ça n'avait rien à voir avec l'Inde du nord dont j'ai déjà visité une partie il y a de cela quelques années. Et c'est vrai ; c'est (un peu) plus calme, très vert et aussi chaud et humide.

En venant du Sri Lanka j'ai atterri à Cochin connu pour la partie coloniale de sa ville. Bon, autant le dire tout de suite, je n'ai pas été particulièrement emballé par ce quartier (Fort Cochin). Certes c'est plus calme que les villes "classiques" indiennes mais les bâtiments n'ont vraiment rien d'exceptionnel.

Il y a tout de même quelques filets de pêche dits "chinois" ("carrelets" en français pour votre culture générale) qui valent le détour.


 Ces grands filets sont situés en bordure de côte ; les pêcheurs passent leur temps à plonger et relever le filet grâce à un système de balancier



Le filet une fois relevé


Le Kerala est connu pour ses "backwaters", vaste réseau de rivières et de canaux très tranquilles qui font la joie des touristes et donc de la population locale. C'est vrai qu'il n'est pas désagréable de naviguer dans la quiétude de ces eaux calmes bordées par des cocotiers à perte de vue.


Petit canal en pirogue



Gros canal en "houseboat"




J'ai retrouvé mes chers rickshaws par milliers klaxonnant sans arrêt. Je n'en peux déjà plus...


Coutume traditionnelle du Kerala : le Kathakali, sorte de théâtre musical muet. Toutes les émotions sont ultra-codifiées et surjouées à outrance. Ajoutez à cela des costumes et des couleurs qui pètent le feu et vous obtenez un spectacle typiquement indien ; c'est trop mais c'est beau ;-)
J'ai assisté à une représentation dans un endroit forcément très touristique mais ça valait le coup.


On peut assister à la séance de maquillage avant la représentation : déjà un spectacle en soi



Comme je disais, très coloré et surjoué



Lui c'est le gentil (parce qu'il est vert) et il est pas content (parce qu'il louche)


 Pour finir, avant de partir dans l'état du Tamil Nadu, petit passage par la plage de Kovalam.


Je n'ai jamais vu autant de cocotiers de ma vie que dans le Kerala, c'est assez impressionnant ; normal me direz-vous, "Kerala" signifie "le pays des cocotiers"



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mardi 19 février 2013

Le sud du Sri Lanka

Je suis à Cochin dans le sud de l'Inde depuis 2 jours. J'ai pris un peu de retard sur mes posts.
J'ai donc quitté le Sri Lanka il y a peu. Il faut tout de même que je vous raconte ce que nous avons vu dans le sud.
Nous nous étions quittés sur la fin du triangle culturel situé dans le centre du pays.
Plus au sud se trouve une région montagneuse plus fraîche. C'est évidemment ici que les Anglais, du temps de la colonisation, ont planté des théiers à perte de vue.
On y croise très souvent des cueilleuses exclusivement tamoules.




Chacune de ces femmes est en moyenne payée l'équivalent de 12 euros... par mois




Elles abattent un boulot impressionnant


Dans cette région montagneuse se trouve également le pic d'Adam, montagne sacrée pour les bouddhistes, les hindouistes, les musulmans et les chrétiens. Tout le monde est content comme ça.
Au sommet se trouve une grosse empreinte de pied (taille 65 environ ; interdit de prendre des photos) faite soit par Bouddha, soit par Adam, ... selon la religion.


Le pic d'Adam


Cette montagne se monte à 2h du matin pour assister au lever du Soleil vers 6h30.
Je dois avouer avoir été un peu déçu par l'expérience que j'espérais presque mystique.
Tout d'abord j'ai fait l'ascension en 2h au lieu de 4h comme prévu, malgré les 5500 marches assassines qu'il y a à gravir. Je me suis donc pelé le jonc au sommet pendant 2h30.
Ensuite il y avait bien moins de pèlerins que de touristes. J'aurais dû venir une nuit de pleine Lune ou un week-end, il paraît que c'est plus fréquenté.
Enfin, le Soleil ne s'est jamais vraiment levé, caché qu'il était par les nuages qui ont vite bouché l'horizon.
Bon, c'était quand même pas trop mal ; je préfère être là plutôt qu'à être coincé dans les bouchons à cause de la neige pour aller au boulot...


Bâtons d'encens au sommet du pic



On se réchauffe comme on peut ; il doit faire dans les 10 à 15°C au sommet, ce qui est synonyme de températures polaires pour un Sri Lankais



Après le lever de Soleil (raté) tout le monde redescend




Le Sri Lanka est connu pour son thé mais aussi pour la variété de sa faune et de sa flore.
Plusieurs parcs nationaux peuvent se visiter. Nous avons vu celui de Yala au sud-est et celui d'Uda Walawe où l'on peut voir beaucoup d'éléphants. Le parc de Yala en particulier était vraiment très plaisant.


Le "mangeur d'abeilles"



Je ne me souviens plus de tous les noms...



Ca c'est facile c'est un éléphant



La "star" du parc de Yala, le léopard, que nous avons eu la chance d'apercevoir à plus de 200m de nous, d'où la piètre qualité du cliché




Les buffles pullulent



Monsieur et Madame



Les éléphants aiment bien se rouler dans la boue

Nous avons effectué une sortie en bateau au large de la ville de Mirissa pour essayer de voir des baleines. J'avais peur de reproduire l'expérience de l'Islande où nous n'avions vu qu'une petite queue à 500m de nous en plus de 3h.
Eh bien je n'ai pas été déçu ici ; nous avons dû voir une vingtaine de ces mammifères souffler à la surface de l'eau et plonger de temps en temps, jusqu'à 4 en même temps et ce à seulement quelques dizaines de mètres de nous. C'est beau, c'est calme, c'est fluide, c'est reposant.



"And now something completely different" : une représentation de l'enfer bouddhique vu dans un temple de la côte sud. Un peu violent je trouve.


Dernier arrêt dans la ville de Galle et plus particulièrement dans son fort, reste de l'époque coloniale hollandaise, havre de paix par rapport aux villes "classiques" du reste de l'île. Rien d'exceptionnel mais sympa tout de même.


Les magnifiques arbres de la place du palais de justice



Scène très kitsch ; nous avons croisé bon nombre de couples prenant leurs photos de mariage sur les remparts du fort


C'en est donc fini du Sri Lanka. Je vais continuer mon périple seul en passant par le sud de l'Inde.
J'ai vraiment bien aimé le triangle culturel de l'île. Le sud m'a par contre un peu plus déçu ; moins de choses à voir et beaucoup de plages avec le tourisme qui va avec et qui n'est pas forcément ma tasse de... thé.


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