Les Cameron Highlands et Kuala Lumpur

Les Cameron Highlands se trouvent dans le centre de la Malaisie continentale. C'est une région vallonnée dont l'altitude varie entre 1500 et 2000m.

Première sensation lorsqu'on arrive: il fait bon!!! Plus besoin de climatisation, on ne sue plus à grosses gouttes. C'est un bonheur!

Grâce au climat tempéré de cette région on peut cultiver des fruits et légumes que l'on ne peut pas faire habituellement pousser dans les régions tropicales.

Il y a par exemple ces grandes plantations de thé.

La plantation de thé de Sungai Palas

Autre produit vedette là-bas: les fraises. C'est un vrai luxe sous ces latitudes. Le climat dans les Cameron Highlands est tellement propice à leur culture qu'elles y poussent toute l'année! Je les ai goûtées; elles sont vraiment bonnes.

Au lieu de bêtement photographier des fraisiers j'ai pris une fresque que j'ai trouvée dans l'une de ces exploitations. Elle m'a tapé dans l'oeil; je l'ai trouvée très... colorée.

Paysage extrêmement classique en Malaisie: de la jungle avec des belles tours bourrées de matériel télécom. Ils mettent les mêmes en plein milieu des villes également.

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J'ai fini mon voyage en Malaisie par un petit tour de Kuala Lumpur.
Je confirme tout de suite ce que j'en avais entendu: c'est une ville qui n'a pas beaucoup de charme.
C'est vraiment dommage car le melting-pot entre les Malaisiens, les Chinois et les Indiens est saisissant; j'ai assisté à la prière du vendredi faite par les Malaisiens sur les trottoirs du quartier de... Little India et j'ai visité un temple indien en plein milieu du quartier de... Chinatown. C'est donc un joyeux bordel.

Le temple indien de Sri Mahamariamman dans Chinatown

Il fallait bien que je visite LE site à voir à Kuala Lumpur: les tours Petronas.
Il faut avouer que, en plus de leur hauteur (451m), elles dégagent un petit quelque chose. Il paraît que leur architecture s'inspire de la tradition de l'islam. Ca doit être ça.

Les tours Petronas de jour

Les tours Petronas de nuit

Jeux d'eau et de lumière en face des tours

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C'en est donc fini de la Malaisie pour moi. Je n'ai pas été spécialement emballé par ce pays. Mais, comme je l'ai déjà dit, si on aime les îles, la plage, la plongée et la jungle, c'est un pays à visiter.
Après, les goûts et les couleurs...

Voilà. C'est ici que s'achève la première partie de mon périple. Il faut bien que je me repose un peu quand même ;-)

Prochain voyage: l'Islande début août. A bientôt donc.

Kota Bharu

J'ai poussé jusqu'au nord de la Malaisie pour arriver à Kota Bharu, capitale de l'état du Kelantan à la culture très riche.

J'ai apprécié son marché; cela faisait un bon moment que je n'en avais pas vu d'aussi animé et varié en Asie.

Au rez-de-chaussée ce sont les fruits, les légumes, la viande et le poisson

Au 1er étage ce sont les épices et les gargottes où l'on retrouve toute la richesse de la cuisine malaisienne faite de toutes les influences asiatiques

Un "gargotte-fast food" local

Au 2ème étage ce sont les vêtements pour ces dames. Mode locale on va dire...

Les Malaisiennes portent toutes le foulard. Il y en a pour tous les goûts. Un foulard léopard ça vous dit? Rrrr...

En Malaisie tout le monde se déchausse avant d'entrer dans quelque habitation que ce soit

Je me suis ensuite rendu au centre culturel du Kelantan. On peut y voir les différents arts traditionnels de la région. Ce n'était pas vraiment passionnant mais ça m'a permis d'avoir un "best of" des coutumes locales.

Des "rebanas": tambours de 100kg chacun

C'était très rythmé, j'ai bien aimé

Cet homme construit l'armature de ce qui deviendra plus tard un "wau" (cerf-volant)

Pose de cire sur "batik" (article Wikipédia). Il y avait la même chose en Indonésie.

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L'île de Tioman et le lac Chini

Comme je le disais dans mon précédent post les villes ne m'emballent pas trop pour l'instant en Malaisie.

Par contre, pour ce qui est de la nature, si on aime les îles, les plages, la plongée ou la jungle, c'est autre chose; il y a de quoi faire...

Cependant il faut savoir faire abstraction de tous ces palmiers cultivés pour leur huile qui rentre dans la composition de nombreux produits alimentaires. Les producteurs rasent des centaines de kilomètres de forêt à la biodiversité particulièrement riche pour développer cette monoculture. C'est assez triste...

De toutes les îles paradisiaques que compte la Malaisie il fallait bien que j'en choisisse une. Je n'aurai malheureusement pas le temps de toutes les voir.

J'ai jeté mon dévolu sur l'île de Tioman située au sud-est de la Malaisie continentale.

Hôtel sur l'île de Tioman où j'ai séjourné avec sa petite plage et ses petits bungalows, le tout uniquement accessible par bateau. Je me suis fait un petit plaisir quoi!

Le village de Kampong Mukut au sud de l'île... très très tranquille...

Oui c'est une simple cascade pas très spectaculaire. Mais ce bain m'a fait tellement de bien après cette marche dans cette chaleur étouffante que je voulais la partager (la cascade, pas la chaleur) avec vous.

Fougère

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Après avoir bien lézardé j'ai voulu me remuer un peu en faisant un (petit) trek dans la jungle près du lac Chini.
Manque de bol, faute de combattants pour m'accompagner (comme c'est un endroit assez peu touristique) je n'ai rien pu faire; pas de trek donc. Ce sont les aléas des voyages un peu improvisés. Tant pis...

Pêcheurs en herbe au lac Chini

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Un petit apéritif de Malaisie

Je suis en Malaisie depuis quelques jours.

Mais reprenons l'ordre chronologique de mon précédent post. Je vous avais donc quittés à Nusa Lembongan. J'ai fini mon séjour en Indonésie par quelques jours au sud de Bali.

J'ai beaucoup moins apprécié que le centre et le nord-est de l'île; il y a beaucoup plus de monde, des embouteillages, beaucoup de touristes (dont je fais certes partie mais bon ;-) ) et surtout il n'y a plus cette atmosphère "détendue" asiatique qui m'avait tellement plu durant mes premiers jours à Bali.

J'ai tout de même visité entre autres quelques temples.

Le temple d'Uluwatu perché au sommet de sa falaise

Le coucher du Soleil au temple de Tanah-Lot (quand je vous dis que je n'étais pas seul...)

J'ai donc quitté l'Indonésie sur ce petit bémol. Mais cela ne m'a pas empêché d'être plus qu'enthousiasmé par tout ce que j'ai pu voir. Et encore, je n'ai visité que le dixième de ce pays fabuleux; il faudra que je revienne à Sumatra, Sumbawa, Flores, Komodo, Sulawesi, Bornéo, aux Moluques, au Timor, en Papouasie, ...
En tout cas, si vous avez des projets de voyages pensez très fortement à ce pays, il y en a pour tous les goûts (culture, rando, plages, plongée, sports, ...). C'est bizarrement une destination à laquelle on ne pense pas de prime abord, à tort je pense.

Maintenant la Malaisie!
Ouh mazette! Ouh fan de pute! Ouh la vache! Mais qu'est-ce qu'il fait chaud et lourd dans ce pays! Moi qui pensais avoir assez sué à Java et Bali... En même temps c'est logique; on est plus proche de l'équateur en Malaisie.
J'en ai été malade pendant une journée entière avec maux de tête et maux de ventre. Dorénavant je saute d'espace climatisé en espace climatisé pour m'habituer doucement.

Après avoir atterri à Kuala Lumpur je me suis dirigé vers la ville de Malacca (Melaka en malaisien) inscrite au patrimoine mondiale de l'Unesco depuis... 2008 (précision importante concernant l'année; j'expliquerai plus tard).

On retrouve dans cette ville, comme dans un peu toutes les villes j'ai l'impression, un quartier chinois et un quartier indien. En fait, la Malaisie est composée de 50% de Malais, 30% de Chinois (qui détiennent une grande partie des commerces) et 10% d'Indiens, le reste se répartissant entre diverses minorités ethniques.
Ce melting-pot se retrouve vraiment dans les gens croisés dans la rue.

Dragon à l'entrée du Chinatown de Malacca

Karaoké géant dans Chinatown. Vous saviez que "Mister Potato" était sponsor de Manchester United? Non? Moi non plus...

Malacca est le royaume des "trishaws": tricycles permettant de transporter jusqu'à 2 personnes. Ils sont tous ultra-décorés de fleurs en plastiques et de guirlandes clignotantes pour la nuit. On rajoute à ça une sono bien boum-boum au cul de la bête et c'est le kitsch ultime assuré.

Bon, vous remarquerez que je n'ai pris aucune photo de "sites historiques". Il y a une bonne raison à ça: c'était sans aucun intérêt. Je vous laisse chercher les photos par vous-même sur le net si ça vous intéresse.
Alors oui, j'en entends d'ici qui vont me dire que je suis blasé. Mais pour ma défense je dirai que j'ai la nette impression (et je ne crois pas être le seul) que l'Unesco inscrit tout et n'importe quoi sur sa sacro-sainte liste depuis quelques temps. Il faut vraiment se méfier des sites qui ont été rajoutés ces dernières années.
Certes, on sent un passé colonial assez riche (hollandais et portugais) dans cette ville et il y a des quartiers historiques bien identifiés, mais de là à faire figurer Malacca sur la même liste que les pyramides d'Egypte ou les temples d'Angkor, faut pas exagérer...
Tout ça devient très mercantile une fois de plus j'ai l'impression.



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Les îles Gili et Nusa Lembongan

Après m'être explosé les jambes au mont Rinjani je méritais bien un peu de repos.

Je regarde les coins glande dans le voisinage et je vois que les îles Gili sont toutes proches de Lombok. Je m'y précipite donc.

Les Gili sont 3 petites îles situées à 20 minutes à peine de bateau de Lombok. On fait le tour de chacune d'elles à pied en moins d'une heure! Sable blanc, eau turquoise, aucun véhicule motorisé et une faune et une flore sous-marines très riches. On pourrait croire au Paradis. Mouais... A part que c'est bouffé par le tourisme (et au vu des constructions en cours, ce n'est pas prêt de s'arrêter) et qu'il n'y a plus rien d'authentique dans ces îles.

A réserver aux fans de plongée (un club tous les 10m).

Partie de foot (sport n°1 en Indonésie aussi) sur Gili Trawangan

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Je suis donc reparti des Gili un peu frustré. Mais je ne désespérais cependant pas de trouver mon petit coin tranquille où me reposer. J'ai fini par le trouver mon Paradis à moi: c'est la petite île de Nusa Lembongan au large de Bali.

Il y a quelques petites plages sympathiques. L'indolence, la nonchalance et la gentillesse des habitants donnent envie de s'attarder.

Cependant, ce qui a achevé de me séduire c'est d'assister au spectacle du travail des cultivateurs d'algues.

Les algues sont situées entre la rive et la barrière de corail entourant l'île. On voit ici les "champs" en damier.

Je dis que le rythme de l'île est nonchalant mais c'est un travail dur et pénible qui ne rapporte pas beaucoup

Ces algues seront principalement exportées vers le Japon, la Chine et les Etats-Unis

Leur "trésor". Ce sont les algues vertes les plus rémunératrices.

C'est déjà un très beau spectacle en pleine journée, mais que dire du coucher du Soleil? C'est splendide.

On aperçoit les vagues qui viennent se briser sur la barrière de corail. L'île est d'ailleurs réputée pour ses spots de surf.

Cette femme remplissait d'algues son panier où se trouvait également son bébé. Mignon...

A la nuit tombée on continue de travailler à la lampe torche

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Le Rinjani

Me revoici parmi les mortels après avoir tutoyé les dieux au mont Rinjani.

Mais avant d'attaquer les choses sérieuses je finis ma petite série de photos sur Bali.

J'ai encore assisté à un spectacle (touristique mais très bon, cf mon dernier post) à Ubud. Cette fois-ci c'était du kecak, danse balinaise très connue (article Wikipédia). Pour faire simple plusieurs dizaines de types s'installent en rond et font des mouvements répétitifs en chantant des "tchaca tchaca tchaca..." afin de rentrer en transe.

Comme ce n'était pas bien long on a eu droit à quelques petites choses en plus.

Cette gamine de 12 ou 13 ans était toute mimi dans son beau costume

Homme déguisé en cheval donnant des coups de pieds dans des noix de coco en feu: effet garanti

Après quelques jours à Bali (que je revisiterai sûrement en fin de séjour), je me suis dirigé vers l'île voisine de Lombok. Cette petite île est occupée pour moitié par un volcan prénommé le Rinjani (article Wikipédia). J'ai décidé d'y faire un trek de 3 jours. C'était dur, crevant, épuisant: 24 heures de marche en 3 jours, 3000m de dénivelé positif, 3500m de dénivelé négatif et surtout une montée au sommet du mont Rinjani (3726m) à 3h du matin dans des petites pierres de lave vicieuses: on fait un pas, on s'enfonce et on recule de deux. En un mot vous l'aurez compris, c'était pas un trek pour les minettes.
Mais bon évidemment les paysages étaient époustouflants.

Coucher de Soleil sur les bords de la caldeira le soir du premier jour

Le ballet incessant des nuages était saisissant

Vue depuis le mont Rinjani sur la caldeira et le volcan tout juste avant le lever du Soleil; c'est la Lune qui se reflète dans l'eau que l'on voit au loin

Lever du Soleil; c'est l'ombre du mont Rinjani (de là où je prends ma photo) sur les nuages que l'on peut voir à gauche

Ces #!?!@ de pierres dont je vous parlais; en plus il ne vaut mieux pas tomber sur le côté, sinon c'est la mort assurée

Vue sur la caldeira d'un autre point; le mont Rinjani est sur la gauche

Si vous aimez les beaux paysages (et que vous n'êtes pas une minette donc) je vous conseille d'aller faire un tour au mont Rinjani.

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